Il accuse ses tocs d’avoir causé son excès de vitesse

Les troubles obsessionnels compulsifs, ou tocs, sont un problème courant et peuvent causer d’importants soucis au quotidien. Et ils sont courants, de nombreuses personnes en ont sans même le savoir. Mais c’est probablement la première fois en France qu’ils sont présentés comme une cause d’excès de vitesse…

Flashé à plus de 60 km/h au-dessus de la limite

paris highwayTout a commencé le 21 février 2020 lorsque le peloton d’autoroute de Marmande était en train de faire des contrôles de vitesse sur la RD8. Une route départementale qui n’a pas connu, en début d’année, le retour aux 90 km/h et où la limitation est donc de 80 km/h. Mais ce détail n’aurait de toute manière rien changé à l’affaire.

Les gendarmes ont alors flashé un véhicule qui roulait à toute allure : le radar affichait 142 km/h, soit 62 km/h au-dessus de la vitesse autorisée. Le peloton du Lot-et-Garonne a donc été obligé d’intervenir et d’intercepter le conducteur qui a donné une explication, pour le moins étonnante, aux forces de l’ordre afin d’expliquer la raison de sa vitesse excessive.

Un toc qui l’oblige à faire pointer l’aiguille du tachymètre vers le haut

L’homme, une fois arrêté par les gendarmes, a donc expliqué son problème : il aurait un toc un peu particulier. En fait, il ne pourrait pas s’empêcher de faire en sorte que l’aiguille du tachymètre, qui indique la vitesse, pointe vers le haut. Voilà son toc qui se déclenche, toujours selon ses explications, dès lors qu’il sort d’une agglomération.

Peu convaincus par cette excuse, les gendarmes ont immédiatement retiré le permis du conducteur qui risque, pour son excès de vitesse, le retrait de six points et, surtout, une peine de prison de 3 ans maximum assortie d’une amende de 1.500 euros. Ce sera au juge de décider. Les gendarmes, eux, ont posté la petite histoire sur leur compte Facebook. « Nous conseillons à toute personne victime de ce nouveau genre de toc de ne pas prendre le volant et à consulter rapidement un spécialiste ».