Le nouveau barème WLTP fait évoluer la prime à la casse

La nouvelle norme d’homologation WLTP bouleverse les règles en vigueur dans le monde de l’automobile. À commencer par le barème de la prime à la casse.

 

La nouvelle norme WLTP bouscule les codes

En vigueur depuis le 1er mars dernier, la nouvelle norme WLTP a fait évoluer plusieurs éléments clés du monde automobile. Le barème du malus tout d’abord, avec un seuil de déclenchement plus sévère, passé de 110 à 138 grammes de CO2. Mais également les règles d’attribution de la prime à la casse. Des règles entrées en vigueur le 5 mars dernier.

Très concrètement, cette nouvelle norme modifie, en ce qui concerne la prime à la casse, le taux maximum de CO2 émis par une voiture jusqu’auquel la prime est accordée. Ce niveau de CO2 passe ainsi de 116 à 144 grammes de CO2 par kilomètre. Et il concerne uniquement les véhicules immatriculés après le 1er mars 2020. Pour ceux immatriculés avant cette date, c’est la norme NEDC qui s’applique encore.

 

Une légère évolution pour la prime à la casse

Il faut également noter quelques petits détails non négligeables dans les modifications apportées par la nouvelle norme WLTP à la prime à la casse. Tout d’abord, le taux de CO2 ne dépend plus que du moteur, mais également du niveau d’équipement. Ensuite, les pouvoirs publics ont choisi de ne pas assouplir le seuil de CO2 émis par les voitures hybrides, qui reste à 50 grammes de CO2 par kilomètre.

Moralité, on remarque donc une légère évolution de la prime à la casse, avec l’entrée en vigueur de cette nouvelle norme WLTP. Pas d’énormes changements à signaler. D’autant plus que les conditions d’accessibilité à la prime à la casse avaient été largement durcies plutôt récemment, en août dernier.